Forêt

La forêt occupe une superficie de 792 hectares, soit 24 % du territoire de la commune.

Propriété communale, elle couvre 705ha gérés par l’Office National des Forêts. Dans la région Occitanie, la commune est un des premiers propriétaires forestiers à s’être engagé dans la démarche de certification PEFC.

Cette certification a été obtenue sous le numéro de licence 10-21-17/382.

Le Bois du Commandeur constitue une parcelle très particulière de la forêt d’Ibos (699,51ha), propriété communale depuis 1370.

Autrefois, des plantations de chênes pédonculés étaient créées en zone de plaine accessible et non loin des villages. Ces plantades n’avaient pas pour but de produire du bois, mais de produire des glands destinés aux porcs (le panage). Comme les coupes de bois d’affouage, ces lots se disputaient lors de ventes aux enchères.

On estime que dans les 30 ans à venir, il faudra remplacer les 1600 chênes du Bois du Commandeur. L’Office National des Forêts, gestionnaire de la forêt communale, a donc fait des propositions pour renouveler progressivement à l’identique.

Le bois du commandeur

La plantade d’Ibos est plus connue sous le nom de Bois du Commandeur. Celui-ci constitue une partie très particulière de la forêt d’Ibos, propriété communale depuis 1370 et d’une superficie de 720 ha. Le bois du Commandeur couvrait 22 ha et a été planté au cours du 18e siècle. Il s’étendait alors jusqu’à la commune de Bordères sur l’Echez.

Au cours des années 50, des opérations de régénération ont été entreprises dans le cadre des aides accordées par l’Etat (le Fonds Forestier National). Plus de 200 ha de différentes essences (Douglas, Pins Laricio, Pins Sylvestre, Epicéa, Chênes américains….) ont été plantées. L’objectif était de fournir de la matière première pour les usines de pâte à papier de la région.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, la commune exploite ces produits devenus adultes.

La municipalité assure la continuité de cette forêt en favorisant la régénération naturelle ou en replantant si nécessaire.

Les 1624 chênes pédonculés qui restent auraient entre 200 et 260 ans. Cet espace est plus particulièrement réservé aux loisirs.
La très forte et longue fréquentation a favorisé le tassement du sol. Si les troupeaux ont disparu, la fréquentation par des activités de loisirs continue avec le même effet, dont celui de diminuer la vigueur des arbres, plus facilement attaqués par les parasites.